samedi 10 septembre 2011

Comment mettre à jour le logiciel pour AVATAR-2 dongle


Comment mettre à jour le logiciel pour AVATAR-2 dongle

1. Utilisez croisées câble RS-232 pour connecter le dongle et PC. (Garder la puissance dongle off)

2. Exécutez la mise à niveau l'outil "GxDownloader.exe", vous pouvez voir l'image ci-dessous:


3. Outil de réglage, un par un:
PORT SÉRIE: réglage pour le bon port COM dont PC connecté, si le PC de bureau sera normalement
COM1, si le PC portable, faut vérifier le numéro de port exactement.
MODE: les paramètres à télécharger.
Section: mise à TOUS.
Fichier: sélectionnez le logiciel cible qui doivent mettre à niveau.
Type de puce, Xtal, flash intégré, Type de mémoire, le mode SDRAM: réglage comme référence dans l'image ci-dessus.
4. Sélectionnez le fichier du logiciel cible comme ci-dessous:


5. Entrée (Télécharger) bouton. Trun sur le dongle, puis commencer à télécharger un nouveau logiciel


6. Téléchargement terminé, peut alors utiliser.

                            
                                  
Merci à notre ami Cara de Flashsat

dimanche 4 septembre 2011

Qu'est ce qu'un coupleur ou un Disecq

Qu'est-ce qu'un DiSEqC ou coupleur?

Protocole de standardisation des commandes et dialogues entre les différents éléments d'un système de réception satellite. Ce Digital Satellite Equipment Control (DiSEqC), que l'on pourrait traduire par contrôle numérique de l'équipement satellite, a été élaboré par Eutelsat. Son principe est fondé sur un bus informatique de communication véhiculé par le câble coaxial. Il peut remplir plusieurs fonctions, qui dépendant de la version utilisée : de la plus simple, mini-DiSEqC, pour commuter entre deux LNB, à la plus élaborée 2.1, pour une communication plus complexe. De nombreux récepteurs analogiques ou terminaux numériques sont équipés de ce protocole. Voici les niveaux principaux : Mini-DiSEqC ou Tone burst (= Impulsion de tonalité) = ensemble de commandes pour exécuter la commutation entre 2 têtes LNB au maximum. [En effet le "tone burst" est hors du standard DiSEqC, mais il est compatible avec DiSEqC 1.0]. DiSEqC 1.0 = ensemble de commandes pour exécuter la commutation parmi 4 têtes LNB au maximum. DiSEqC 1.1 = ensemble de commandes pour exécuter la commutation, en cascade (= répétition DiSEqC), parmi 16 têtes LNB au maximum. DiSEqC 1.2 = ensemble de commandes pour la gestion d'un système motorisé (fonction positionneur d'antenne). Toutes les commandes DiSEqC sont envoyées, par le démodulateur, sur le câble coaxial. Chaque niveau DiSEqC incorpore tous les niveaux DiSEqC inférieurs. Autrement dit: - si votre démodulateur est DiSEqC 1.2-compatible, il est aussi capable d'engendrer toutes les commandes comprises en DiSEqC 1.1, DiSEqC 1.0 et Mini-DiSEqC; - si votre démodulateur est DiSEqC 1.1-compatible, il est aussi capable d'engendrer toutes les commandes comprises en DiSEqC 1.0 et Mini-DiSEqC. Mais il ne peut pas gérer un système motorisé, car il ne dispose pas des commandes DiSEqC 1.2.
Un DiSEqC à 4 entrées et une sortie

mardi 30 août 2011

BON A SAVOIR pour une bonne réception

1. Aucun ou mauvais signal
        S'assurer que:
                  -votre mât est droit et bien vertical
                  -votre antenne est pointée vers le satellite souhaité
             -la fréquence entrée dans votre récepteur est active et mise à jour
                  -l'azimut et l’élévation sont justes
                  -votre LNB n'est pas en panne
                  -votre installation est située dans une zone dégagée de tous  obstacles( murs,arbres...)

  2. Signal faible
            -tourner légèrement votre LNB dans les deux sens d'une montre.                
            -lever ou descendre l'antenne lentement soit avec la       télécommande du positionner ou manuellement.
            -serrer ou desserrer le vis en forme de "T" soutenant et fixant       l'assiette( la parabole) au mât juste à l'opposée du vérin.
            -serrer ou desserrer le long vis vertical servant à maintenir la parabole en équilibre.
            -serrer fort le vis reliant la tête du vérin au cerceau soutenant l'assiette ( la parabole)

DIOMANDE de la Côte d'Ivoire
                          

mardi 16 août 2011

Comment faire une mise à jour d'un Strong

Télécharge le fichier sur les sites:
www.strong-technologies.com
www.flashsat.blogspot.com
http://www.4dvb.co.cc/strong.htm
et décompresse-le.Enregistre sur une clé USB 
-Eteint ton récepteur par le bouton de derrière.
- Insére ta clé USB sur ton récepteur Strong
- Rallume-le et clique sur Menu ,va sur"USB"


 
 puis ""Data transfert""

 












Appuyer sur OK
Insérer le code pin
0000

 
Ensuite sélectionne le fichier (firmware)
Appuies sur Ok
Le téléchargement commence automatiquement
Il va également de même pour le transfert des données et clés
Bonne suite.
Avertissement
Soyez certain que le firware télécharge est authentique et ne présente pas de menace.Sinon,vous allez vous séparer de votre récepteur pour toujours.

lundi 15 août 2011

Ajustez avec précision votre parabole !


Il n’est pas très facile d’ajuster correctement une antenne satellite juste avec un simple récepteur numérique.
D’abord, il faut faire pivoter très lentement la parabole vers la
position correcte, et lorsque le signal est enfin capté, il peut arriver que par mauvaise météo on perde l’image ou qu’elle se détériore.
Ceci est dû aux montures peu précises que la majorité des
constructeurs fournissent avec leurs antennes.
Heureusement, il existe un certain nombre d’astuces pour aligner
la parabole correctement sans trop de difficultés, que je vais vous
expliquer dans cet article.
Les satellites à diffusion directe modernes émettent des signaux
très puissants qui peuvent être captés avec des petites paraboles de 60 cm ou même avec des antennes plates et les problèmes de
réception éventuels n’ont généralement pas pour origine la
dimension de l’antenne mais son alignement imprécis.
A l’époque de l’analogique, les systèmes de fixation n’avaient
pas besoin d ’une grande précision, mais de nos jours, il est
primordial d’ajuster correctement une parabole à un degré près.
La monture de l’antenne est souvent la partie qui rend difficile
un pointage précis.


Pour vous faciliter le réglage de l’élévation de votre parabole, la
majorité des fabricants ajoutent une échelle sur la monture
cependant, bien souvent ces échelles sont trop petites, illisibles
ou on peut tout simplement pas les voir durant la procédure de
l’alignement.
Cette situation s’aggrave encore lorsque vous vous mettez à régler l’angle d’azimut, il n’y a tout simplement pas d’échelle pour celui-ci et il vous faut faire pivoter la parabole jusqu’à ce que le signal recherché soit capté.
Bien entendu, on ne peut tourner la parabole que si les colliers
sont desserrés et si votre fabricant a utilisé un seul collier au lieu de deux, l’angle d’élévation de votre parabole changera quand vous resserrez les écrous. De plus, vous allez aussi très vite apercevoir que la parabole ne
change pas seulement d’angle d’élévation, mais qu’elle commence à glisser vers le bas le long du mât.
Dans une telle situation, il est presque impossible d’aligner une
parabole tout seul, tout particulièrement si vous êtes en train de
faire cette procédure sur le toit et que le récepteur se trouve bien
loin dans votre salon.
Si vous voulez quand-même essayer, voici quelques astuces qui
vous aideront à réussir cette entreprise.
Première étape :
Une bonne préparation est essentielle
- N’achetez une antenne que si elle dispose d’une échelle d’élévation bien visible. Vérifiez aussi que la parabole possède deux colliers de fixation.
- Faites-vous assister par une personne qui opère le récepteur et
établissez une ligne de communication fiable avec elle pendant
que vous ajustez la parabole.
- Etablissez votre direction du Sud (dans l’hémisphère sud ce sera le Nord) en vous servant d’une boussole, d’un récepteur GPS ou peut-être des plans de construction de votre maison ; une
alternative serait d’attendre midi, à cet instant le soleil sera
directement au Sud par rapport à votre position (au Nord dans
l’hémisphère sud).
- Renseignez-vous sur vos coordonnées géographiques en utilisant p. ex Google Earth ou si possible un GPS.
Vous pourrez aussi utiliser les paramètres d’une grande ville à
proximité en ajoutant ou en soustrayant 1° pour chaque tranche
de 100 Km de distance.
- Utilisez ces coordonnées pour calculer l’élévation qui correspond à votre emplacement en vous servant d’utilitaires comme p. ex. celui que vous trouverez chez www.tele.satellite.com/fxpos.exe et rapportez la valeur ainsi obtenue sur l’échelle d’élévation de votre parabole.
Seconde étape :
Localisez le signal en faisant lentement pivoter votre antenne.
Assurez-vous que le mât de l’antenne soit parfaitement d’aplomb
et installez votre antenne sur ce mât seulement si ceci est le cas
pour ensuite la tourner vers le Sud (Nord).
Maintenant, il vous faut un collier supplémentaire que vous
fixerez sur le mât au-dessous de la monture de façon à empêcher
que celle-ci glisse vers le bas.
Vous pourrez évidemment retirer ce collier une fois l’installation
terminée.
Votre assistant devra maintenant allumer le récepteur et le
syntoniser sur une chaîne active du satellite recherché.
Faites pivoter très lentement la parabole vers l’Est ou vers l’Ouest jusqu’à ce qu’elle ait atteint la position que vous aviez calculée comme angle d’azimut à l’aide du programme FXPOS.
Désormais, le récepteur devrait déjà afficher un signal, si ce n’est

pas le cas, tournez un peu plus la parabole.
Si vous n’arrivez toujours pas à capter un signal, c’est
probablement votre angle d’élévation qui n’est pas correctement
réglé, revenez alors vers le Sud avec votre parabole, réajustez cet
angle de 1, 2 ou même 3 degrés et reprenez la procédure de
pivotement jusqu’à ce que le signal apparaisse.
Troisième étape :
Réglage finde votre parabole pour optimiser la réception.
La dernière étape pour obtenir une réception parfaite du signal est
le réglage fin de l’antenne.
Il est essentiel de procéder avec beaucoup de précision pour que

votre parabole garde son efficacité aussi par mauvais temps et
réussisse à capter tous les transpondeurs.
- Presque tous les récepteurs numériques comprennent un
indicateur de la qualité du signal, parfois affichent même une
valeur numérique (d’habitude en pressant sur le bouton Info).
Il vous faut à nouveau les services de votre assistant qui vous
communiquera ces chiffres pendant que vous procédez au réglage
fin de votre parabole.
- Si personne n’est disponible sur le moment, vous pourriez aussi
utiliser un de ces localisateurs de signal bon marché que vous
intercalerez entre votre antenne et le récepteur à l’aide des
connexions F, il sera ainsi alimenté par votre récepteur.
La sensitivité de ces appareils n’est pas très grande comparé
aux instruments des professionnels, mais elle suffit pour
déterminer la meilleure position pour un satellite déjà localisé.
- Si vous avez l’intention de changer le pointage de vos paraboles
fréquemment sur différents satellites, vous devriez opter pour un
moteur DiSEqC. Ces moteurs fonctionnent avec une grande
précision par pas de 1/10éme de degré et vous pourrez aisément
capter tous les satellites disponibles avec un seul LNB.
De plus, ils possèdent toujours deux colliers de fixation.

Voici comment introduire les clés dans un recepteur STRONG

CLIQUEZ A DROITE

1= Allume ton appareil
2= Sur la télécommande,tape 8282.
3= Sur la page nommée Key Edit ouverte,tu apercevras une ligne de cles Iderto,Nagra,seca,conax etc...Défile avec la flèche de navigation droite ou gauche de la télécommande jusqu'à aux clés.
4= Descends à la 3è ligne et tu écris le provider ( c'est le nom de la chaine désigne par des chiffres ou des lettres ex:
* Seca (mediaguard): 01 00
* Viaccess : 05 00
* Irdeto: 06 00
* NDS: 09 00
 




* CryptoWorks: 0D00                                                                                        
* Conax: 0B 00
* Beta Crypt: 17 00
* Nagra: 18 00
* SHL Crypt: 4A 00
* PowerVu: 0E 00
* Biss: 26 00
5= Descends sur la ligne des clés .Écris 00 et avec la touche de navigation droite,il faut entrer les chiffres et lettres deux par deux. 16 au total.Continuer à la ligne suivante en écrivant 01 puis tu procèdes comme ci-dessus.
6= Dès que tu as finis tu remontes à la barre des clés si tu désires aller à la page suivante.il faut valider par oui quand il te sera demandé. C'est simple.
Mais ce n'est pas tout.Il y'a une page spéciale pour les clés BISS.
Tapes 8280,la page s'ouvrira.Tu feras le même exercice à la différence que si la clé à faire entrer est de 16 chiffres et lettres,tu répètes la même clé sur la même ligne.
ex: 1e2faa271d3bbd1o1e2faa271d3bbd1o.
Pour voir la chaine en clair,il faut qu'elle soit d'abord activée pendant la recherche.Que la clé soit correcte.Tapes 6969 pour les clés autres que BISS.

Pour les clés BISS,Va sur la chaine à décrypter,puis fais 8280 pour ouvrir la page.Sélectionne la ligne ou se trouve la clé.Ressorts et valide par oui.Si ta clé est active et correcte, la chaine sera décryptée.
Seulement ne me demander pas les chaines decryptables.J'en cherche encore et si certains ont les codes actifs qu'ils nous les communiquent.Pour ma part sur arabsat 30.5 E essaies
RTM_Laayoune 4091 H 6111. KEY: 1A 2B 3C 00 4D 5E 6F 00 est active

 

 

 NB: La clé de Canal Maghreb te semble plus longue.Il faut la couper en 16x2 sur deux lignes.Ex:key oo: 35 f6 b9 etc...puis sur la deuxiéme ligne key 08: 38 c3 c1 etc...

DIOMANDE de la Côte d'Ivoire

dimanche 14 août 2011

Les installations satellites collectives



L'installation collective 8 postes standard :
Elle permet de distribuer le signal d'un satellite sur 8 récepteurs en même temps. On pourra ainsi mettre Astra, et donc Canal Plus / Satellite dans 8 appartements d'un immeuble. On peut aussi faire passer le signal de l'antenne terrestre. Mais ceci est limité à 8 récepteurs et à un seul satellite, ce qui ne laisse pas le choix du bouquet au locataire. Selon la partie de la bande du signal désirée par l'utilisateur, le boîtier va "aiguiller" telle ou telle sortie du LNB Quattro (Bande Basse/H ou V, Bande Haute/H ou V). Il existe aussi des boîtiers à 10, 12 sorties, voire plus !
L'installation collective bi-têtes 8 postes (1):
Le choix est dédoublé ! Le locataire peut choisir le bouquet de son choix. Mais cette fois-ci, à la différence des montages 1,2,4 récepteurs, il faudra utiliser deux antennes pointées sur Astra et Hot-Bird et non une bi-têtes. Du fait des pertes dans le boîtier, il faudra les rattraper en augmentant le gain du signal au niveau du LNB, donc en augmentant la taille d'antenne, et en plaçant les LNB dans les foyers. Dans ce premier exemple, on peut choisir Astra, Hot-Bird ou les deux en adjoignant un commutateur Diseqc 2 entrées/1sortie, en amont des utilisateurs souhaitant recevoir les 2 satellites. Cela permet aussi aux abonnés de Canal de ne choisir qu'Astra, et ceux de TPS que Hot-Bird. Cela réduit le nombre de câbles partant du boîtier répartiteur. Nb: Cette configuration peut aussi donner 8 x Astra et 8 x Hot-Bird soit 16 prises !
L'installation collective bi-têtes 8 postes (2):
Dans l'exemple 2, on utilise un boîtier Répartiteur-Commutateur utilisant le signal Diseqc pour commuter entre les 2 satellites. Cela permet de recevoir les 2 satellites dans tous les appartements dés le début de l'installation. Pour les Mediasat, il faut impérativement brancher le LNB Astra comme satellite 1 ou A car c'est la position ne réclamant pas le Diseqc.
L'installation collective bi-têtes x postes cascadable (1):
On utilise ici des boîtiers Répartiteur-Commutateur 8 entrées+terrestre-12 sorties+terrestre. Les 8 entrées sont les sorties des LNB Quattro, soit les 8 polarités Astra-Hot-Bird. On en sort 4 sorties alimentant les terminaux et les 8 sorties des LNB Quattro sont transmises. Ainsi, on peut alimenter plusieurs boîtiers de ce type en cascade. Le premier boîtier est un Répartiteur-Commutateur-Amplificateur, qui va permettre d'attaquer les autres boîtiers. On peut ensuite, en cascader jusqu'à 5. Au delà, il faudra rajouter un ampli..La chaîne doit de terminer par un boîtier de terminaison, qui possède 4 sorties récepteurs, mais pas de sorties de transmission des polarités. Ce type de montage peut alimenter beaucoup de récepteurs.
L'installation collective bi-têtes x postes cascadable (2):
On peut séparer les chaînes Astra et Hot-Bird pour offrir le choix au locataire du satellite. Pour la réception des 2 satellites, il faudra mettre un commutateur Diseqc. On peut imaginer distribuer jusqu'à 4 satellites, en réalisant 4 chaînes cascade séparées, avec utilisation de boîtier Diseqc 4 entrées pour le choix du satellite, chez le locataire.
La Suite.

Le Lexique

Accès (conditionnel):
À un programme, une chaîne, ou un bouquet. Possibilité de voir un événement ponctuel, une chaîne ou un ensemble de chaînes, en payant le prix nécessaire à leur décryptage. Il est souvent limité aux habitants d'un pays ou d'un ensemble de pays.
ADR:
Astra Digital Radio : système de transmission de radios numériques, diffusées en sous-porteuses audio des programmes analogiques. Ce système a été développé par Astra. La réception de ces radios s'effectue à l'aide d'un récepteur spécifique.
AFC:
Voir CAF.
Alimentation:
Partie d'un récepteur ou de tout autre appareil qui permet de fournir du courant indispensable au fonctionnement de celui-ci.
Amos:
Nom du satellite exploité par Israël, à 4°Ouest et qui dessert, pour l'Europe, particulièrement la Hongrie.
Antenne parabolique:
Voir parabole.
Antenne plate:
Antenne utilisant une série de mini-capteurs sensibles, raccordés entre eux et disposés sur une face plane et carrée. Plus discrète, elle est souvent plus onéreuse que la parabolique.
AOR:
Abréviation anglaise d'Atlantic Océan Région, qui désigne une des zones de couverture des satellites Intelsat, sur la région de l'Atlantique-Nord.
Arabsat:
Organisation arabe de télécommunications par satellite, dont le siège est à Riyad en Arabie Saoudite. Elle exploite actuellement trois satellites, Arabsat 2A à 26°Est, dont les programmes sont diffusés en bande C et KU, Arabsat 2B à 31° Est, diffusant en bande C, et le petit dernier Arabsat 3A en bande KU.
Astra:
Nom des satellites exploités par la SES (Société européenne des satellites), dont le siège est à Betzdorf, au Luxembourg. Pas moins de huit satellites sont actuellement « copositionnés » à 19,2°Est, alliant diffusion analogique et numérique. La SES exploite une deuxième position orbitale à 28,2°Est, pour le marché britannique.
ATM:
Abréviation de l'expression anglaise Asynchronous Transfer Mode. Protocole de communication à haute vitesse, créé pour le transport de données et d'informations multimédia (image, vidéo, son).
Atténuation:
Exprimée en décibels (dB), c'est l'inverse du gain, l'opposé du rapport entre la grandeur d'entrée (tension ou courant) et celle de sortie dans un montage électronique, soit la mesure d'affaiblissement d'un signal.
Auto-Focus (ou Auto-Tracking):
Expression d'origine anglaise. Dispositif permettant à une antenne de rester pointée automatiquement sur un satellite, sans avoir à opérer de réglages successifs et d'ajustements, du fait du changement de position dans le ciel ou du mouvement éventuel de l'antenne. Les plus perfectionnées peuvent être utilisées à bord de navires ou de certains véhicules en déplacement. La traduction littérale serait suivi automatique.
Autoroutes de l'information:
Concept consistant à confondre sur un même système de communication (câble ou satellite) toutes les transmissions d'images, de sons et de textes. Les autoroutes de l'information sont destinées à permettre une interactivité permanente entre les émetteurs et les récepteurs.
Auto-Tuning:
Voir balayage.
A/V (Switching):
Expression anglaise visant à définir le dispositif électronique qui permet à l'utilisateur de raccorder plusieurs sources Audio/Vidéo et de les sélectionner. On peut la traduire par sélecteur Audio/Vidéo. Désigne l'entrée qui permet de raccorder une source externe au téléviseur.
Azimut:
Donnée exprimée en degrés. Elle concerne la position d'un satellite par rapport au Sud, en partant du principe que le sud magnétique, repéré par le méridien 0, dit de Greenwich, représente 0°. Par extension, le terme s'applique à la monture d'antenne, permettant à la parabole de se déplacer dans les plans horizontaux (azimut) et verticaux (élévation ou site). Selon les régions, les réglages de ces paramètres varient.
Balayage:
Auto-tuning ou scan en anglais. Dans le vocabulaire relatif aux récepteurs satellites, utilisé pour désigner le dispositif électronique, qui, lors de la recherche et la mémorisation des canaux diffusés sur un satellite, permet de trouver automatiquement les principaux canaux captés, soit, sur un satellite, par balayage des fréquences, soit, sur l'ensemble des satellites, par un balayage de l'arc des satellites, puis des fréquences de chacun des satellites.
Bande C:
Gamme de fréquences comprises entre 3,7 et 4,2 GHz. La puissance d'émission, qui lui est généralement associée, est relativement faible, en comparaison avec la bande KU par exemple. Elle nécessite donc des paraboles de grande taille pour sa réception et est particulièrement développée en Afrique.
Bande DBS:
Gamme de fréquences comprises entre 11,7 et 12,5 GHz, subdivision de la bande KU. Elle complète les bandes FSS et Télécom.
Bande de base:
Combinaison du signal vidéocomposite et des signaux audio en un seul signal, brut, obtenu après démodulation et avant correction. Le signal bande de base est délivré sur une sortie spécifique du récepteur satellite, afin de répondre aux nécessités de certains types de décodeurs ou décrypteurs.
Bande ECS:
Désigne à tort une subdivision de la bande KU couvrant les fréquences 10,95 à 11,7 GHz, première portion utilisée en Europe pour la télévision et la radio par satellite.
Bande FSS:
Gamme de fréquences comprises entre 10,7 à 11,7 GHz. Elle est une subdivision de la bande KU. Elle complète la bande DBS et la bande Télécom.
Bande Intermédiaire Satellite (BIS):
Gamme de fréquences exploitée par le tuner satellite, après conversion par le LNB, allant de 950 à 2050, voire 2150 MHz. La BIS est souvent utilisée dans la réception collective. On parle alors de Fréquence intermédiaire ou FI (IF en anglais).
Bande K:
Gamme de fréquences comprenant plusieurs bandes, dont la bande KU et la bande KA.
Bande KA:
Gamme de fréquences notamment utilisée pour la transmission de données. Elle doit par exemple être exploitée à cette fin par Astra (20-30 GHz), car elle permet la voie de retour.
Bande KU:
Gamme utilisée pour la télévision et la radio. Dans ce domaine, elle s'étend de 10,70 à 12,75 GHz. Cette bande est la plus répandue en Europe, du fait de la petite taille des paraboles nécessaires à sa réception. Elle se subdivise en sous-bandes, Télécom, DBS et autres appellations. On parle plus généralement aujourd'hui de bandes basse (10,70 à 11,70 GHz) et haute (11,70 à 12,75 GHz).
Bande L:
Gamme de fréquences notamment utilisée pour les communications mobiles. Son application devrait également comprendre la radio numérique (DAB). Une partie de cette bande, entre 2,5 et 2,7 GHz, est employée dans de nombreux pays pour la diffusion MMDS.
Bande passante:
Bande S:
Type de fréquences servant principalement pour des liaisons intercontinentales de télécommunications.
Bande Télécom:
Gamme de fréquences, comprises entre 12,5 à 12,7 GHz. Elle est une subdivision de la bande KU. Elle se trouve dans la partie haute de la portion de bande utilisée en télévision et radio.
Bande X:
Gamme réservée à un usage militaire (7-8 GHz).
Bandwidth:
Base ou basique:
Voir bouquet.
Basse:
En référence à l'orbite de certains satellites. Elle est généralement circulaire. La position de ces satellites se situe à quelques centaines de kilomètres d'altitude. Ils sont normalement destinés à la téléphonie mobile.
Beam:
Mot anglais pour faisceau.
BF:
Basses Fréquences. Par opposition à HF, qui concerne l'émission, la BF concerne des signaux non modulés. Les signaux sonores véhiculés par les câbles d'une chaîne HiFi par exemple, sont dits BF, de 20 à 20 000 Hz.
BER:
Abréviation de l'expression anglaise Bit Error Rate. Taux d'erreur mesuré à la réception d'une transmission numérique, indiquant le niveau d'atténuation et/ou de perturbation de la puissance du signal. Il mesure le nombre d'erreurs par données reçues. Sur mille données transmise par exemple, il peut y avoir une erreur. En moyenne, une mesure de la réception du signal au niveau de l'antenne procure un taux d'erreur de 10-5 (une erreur pour cent mille données transmises), voire 10-4 (une erreur pour dix mille informations envoyées). Pour obtenir un bon signal sur le récepteur, la mesure idéale est de 10-4, mais 10-3 (une erreur pour mille données transmises) est acceptable. La différence entre la valeur mesurée à l'antenne et celle constatée au récepteur provient d'une atténuation normale et naturelle de la puissance du signal, due à la distance parcourue pour aller de l'une à l'autre. 10-3 est le seuil critique. Si, au récepteur, le taux d'erreur est supérieur (10-2 par exemple, soit une information erronée pour cent transmises), la réception est dégradée. C'est à cette valeur qu'apparaît le rond rouge sur le Mediasat de Canal par exemple, pour indiquer ce défaut de réception. À 10-1 (une erreur pour dix informations transmises), c'est le carré rouge qui prend le relais. La cause des perturbations est multiple : mauvais pointage, accessoires inadaptés, etc.
Bird:
Mot anglais désignant familièrement un satellite. Le terme a été repris pour qualifier la nouvelle génération de satellites Eutelsat, Hot Bird.
Bitrate:
B Mac:
Version, issue du système de diffusion de la famille Mac (Multiplexed Analogue Components), qui a été l'une des premières à être développée, avec le A et le C. Aujourd'hui, elle est utilisée pour les liaisons professionnelles entre organismes de télévision. Elle permet de véhiculer des signaux audio et vidéo de haute qualité. Aucune chaîne destinée au public n'utilise cette version du standard de diffusion Mac, par ailleurs en voie d'abandon, au profit du numérique.
Bouquet:
On parle de package en anglais. En télévision, désigne un ensemble de chaînes, diffusées et commercialisées sous la même bannière et dans un même pays. Il se divise généralement en bouquet de base ou basique, premier niveau d'accession aux programmes, comportant une dizaine, voire une vingtaine de chaînes ou plus, et d'options thématiques (cinéma, sport, musique, etc.) ou de services (téléchargement, programmes à la carte, etc.), nécessitant un paiement supplémentaire.
Bruit:
En audio-vidéo. Éléments perturbateurs affectant la qualité du signal, lors de son transport. Leur variation est fonction des caractéristiques du matériel de réception et des conditions de transport. Ils se traduisent par du souffle et de la distorsion dans le son et un décrochage de l'image, de la neige et des coupures dans la chrominance. En numérique, ils se caractérisent par une pixelisation de l'image, des coupures et une dégradation du son. Voir aussi facteur.
CAF:
Contrôle automatique de fréquence. En anglais, Automatique Frequency Control ou AFC. Procédé éléctronique qui verrouille la syntonisation d'une fréquence donnée et maintient en permanence l'accord d'un récepteur, afin d'éviter un décalage pouvant entraîner une réception perturbée.
Canal:
Portion de bande précise, dans laquelle est transmis un signal spécifique. La largeur de bande d'un canal de télévision est par exemple de 6 MHz aux États-Unis et de 8 MHz en Europe sur le câble et en réception hertzienne. Sur les satellites, elle peut atteindre au total 27, voire 36 ou 72 MHz. À ne pas confondre avec chaîne ou répéteur.
Carrier:
Mot anglais utilisé pour désigner une porteuse, c'est-à-dire un « véhicule » radioélectrique. Il s'agit de l'onde modulée, qui transporte des informations.
Carrier to Noise ratio (C/N)
Voir Rapport Signal/Bruit (S/B).
Cassegrain:
Type d'antenne parabolique prime focus, munie de deux réflecteurs : un principal, le plus grand, et un secondaire. Il existe une variante en offset, dite grégorienne.
CATV:
Community Antenna Television. Expression anglaise désignant une installation collective de réception satellite ou de télédistribution collective.
CCIR et CCITT:
CCIR (Comité consultatif international des radiocommunications), CCITT (Comité consultatif international télégraphique et téléphonique). Organismes techniques de l'Union internationale des télécommunications (UIT). De nombreuses normes et standardisations utilisent ces sigles.
Ceefax:
Ceinture de Clarke:
C'est l'écrivain Arthur Clarke qui a donné son nom à ce terme astronomique et a déterminé mathématiquement les données de l'orbite géostationnaire, où les satellites paraissent immobiles vus de la Terre. Cette expression désigne donc l'espace géographique situé à environ 36 000 km d'altitude (35 981 km exactement), où est positionné l'ensemble des satellites géostationnaires.
CET:
Central European Time. La traduction littérale est heure d'Europe centrale. Elle se différencie en fait de l'heure britannique, basée sur le méridien de Greenwich, le méridien de référence pour les fuseaux horaires. En été, CET = GMT + 2 heures. En hiver, CET = GMT + 1 heure.
Chrominance:
Chroma (C). Composante du signal vidéo, contenant les informations couleur qu'il est nécessaire d'ajouter à une image monochrome, pour obtenir une image en couleur. Dans la transmission du signal, la luminance et la chrominance peuvent être mélangées ou matricées, par exemple Pal, Sécam, NTSC…, ou transmises séparées, tel le D2 Mac. Des prises dites Y/C existent sur certains démodulateurs satellite ou magnétoscopes, qui restituent la luminance et la chrominance séparément pour assurer une meilleure fidélité vidéo.
Cinéma chez soi:
Circuit intégré:
Composant comprenant divers éléments sur un même support ou socle.
Clair:
Se dit d'un signal audio ou vidéo qui n'est pas crypté, codé ou brouillé et dont la réception est à accès libre et autorisé.
Clampé:
Provient de l'anglais clamp, qui signifie verrouiller. Se dit d'un signal aligné sur une référence donnée, ce qui, par exemple en vidéo, empêche les variations du niveau de noir.
Clics:
Petits points noirs (sur fond clair) ou blancs (sur fond foncé) apparaissant sur l'image analogique, qui résultent de la mauvaise qualité du signal en réception. Ils peuvent apparaître ponctuellement par exemple en cas de fortes pluies ou de neige. Sur certains satellites ou sur certains canaux d'un même satellite, ces clics peuvent apparaître ou être permanents, en fonction du niveau du signal émis.
C-Mac:
Voir Mac.
Coaxial:
Utilisé dans l'expression câble coaxial. Il est composé d'un fil conducteur principal et central isolé (point chaud), d'une tresse, ou blindage, également conductrice (masse), qui forme une gaine pour le premier conducteur et qui est protégée par un isolant. Ce câble est utilisé pour transmettre des signaux hautes fréquences. Il relie la parabole au démodulateur et ressemble à du câble d'antenne traditionnel, mais est bien plus performant que ce dernier. L'impédance du coaxial satellite est généralement de 75 ohms.
Codage:
Ou Encodage. Action d'appliquer un code, pour transformer des informations électroniques, en vue de faciliter leur traitement ou leur transmission. Le codage peut être analogique ou numérique. Par exemple, le Mac et le Mpeg sont des procédés de codages. À ne pas confondre avec le contrôle d'accès, cryptage ou brouillage.
Code secret:
Code généralement à quatre chiffres, utilisé sur certains récepteurs pour limiter l'accès à des menus particuliers de contrôle ou de configuration.
Composantes:
En vidéo, éléments du signal. Dans la transmission en composantes, les signaux RVB ou la luminance (Y) et chrominance (C) sont véhiculés séparément.
Composite:
En vidéo, signal qui regroupe les composantes.
Compression:
Procédé électronique permettant de limiter certains paramètres d’un signal. En mode audio analogique et particulièrement pour la stéréo, les sous-porteuses sont souvent soumises à ce type de traitement, afin de limiter l’excursion, c’est-à-dire la place occupée sur une porteuse. Cette compression est parfois complémentaire d’un autre traitement électronique, comme la préaccentuation.
Compression statistique:
Procédé permettant de répartir à l'intérieur d'un même débit la quantité d'informations allouées à chaque chaîne. Ainsi, ce débit variable, pour chaque chaîne, en fonction de ses besoins, permet d'accroître de 30 % la qualité ou la quantité d'informations des canaux. Le procédé d'optimisation des débits passe donc par une réduction du volume de bits normalement utilisés pour la transmission des différents signaux, habituellement en débits fixes. Grâce à ce système, le débit s'adapte à la complexité de l'image. Après numérisation ou échantillonnage, on supprime ou on compacte les données inutiles ou les moins significatives du ou des signaux d'origine, redondantes ou non perceptibles à l'œil nu. Grâce à de savantes procédures de calcul, on peut parvenir à comprimer un signal jusqu'au centième de sa valeur d'origine, ce qui permet d'en diffuser un grand nombre, là où un seul pouvait être transmis. En télévision, et surtout par satellite, le procédé le plus utilisé est le Mpeg 2. Associé à la norme européenne de diffusion DVB, il permet de véhiculer jusqu'à 4, 6, 8, voire même 12 chaînes, là où une seule chaîne analogique occupait la fréquence auparavant. Avec la compression statistique ou dynamique, on peut accroître le nombre de chaînes ou améliorer la qualité des images, grâce à l'augmentation du débit alloué à chacune. En fait, la place occupée par une chaîne est optimisée. Chaque flux s'adaptera en fonction de ses besoins. Avec cette compression améliorée, à qualité identique, dix chaînes peuvent ainsi être transmises là où sept l'étaient auparavant sur un même répéteur. Ainsi, la capacité d'un seul satellite peut aller jusqu'à plusieurs centaines de chaînes de télévision et plus d'un millier de canaux audio.
Connecteur F:
Voir Fiche F.
Contre-polarisation:
Cross-polar en anglais. On désigne par contre-polarisation, la polarisation inverse de celle reçue. Si l'émission est en horizontal, elle ne doit pas être perturbée par une polarisation verticale adjacente. Ces perturbations ont des effets pervers au niveau de la table de corrélation d'erreurs et conduisent à une image défectueuse, qui peut se pixeliser, se figer ou disparaître complètement. Elles affectent aussi le son. Chaque antenne possède une valeur, exprimée en dB, qui indique la protection qu'elle procure contre la contre-polarisation. Ces problèmes rencontrés pourraient être surmontés, en améliorant le taux de compression et en augmentant la redondance de l'information. Voir FEC.
Contrôle d'accès:
Système de cryptage mis en place volontairement, pour empêcher les personnes non autorisées d'accéder à certaines chaînes de télévision ou de radio. L'accès aux programmes cryptés s'effectue par abonnement, par commande préalable ou par achat instantané, bien souvent grâce à des cartes ou clés à puce (microprocesseur).
Contrôle parental:
Permet aux adultes de contrôler, et éventuellement d'empêcher, l'accès de certains types de programmes à un auditoire sensible (enfants, adolescents...). Un programme sous contrôle ne peut être accessible qu'au moyen d'un code secret.
Convertisseur de fréquence:
Rattaché à la parabole. LNA complété par un circuit électronique qui transforme une fréquence en une autre. Grâce à son oscillateur local, dont la fréquence varie selon les différents types, le convertisseur satellite transfère, dans la gamme allant de 950 à 2050 MHz, appelée BIS, directement exploitable par le tuner du récepteur, les signaux émis en GigaHertz par le satellite. Il permet ainsi une plus grande souplesse de traitement et de transport. Il existe plusieurs types de convertisseurs qui sont à même de traiter les hyperfréquences (Full band, triple bande, Marconi, Universel…). Ils ont pour nom LNB ou LNC. LNA + LNC = LNB
Copositionner:
Envoyer deux ou plusieurs satellites sur une même position orbitale, dans un espace représentant un cube d'environ 150 km de côté. Leur exploitation commerciale s'en trouve facilitée, car cela permet de recevoir avec une seule parabole les chaînes de plusieurs satellites et ainsi d'enrichir l'offre en programmes, sans avoir à opter pour un matériel plus complexe.
Corotor:
Support permettant de relier trois têtes différentes pour la réception sur des paraboles de grande taille des bandes KU, C et S. Il est composé d'une source, d'un polariseur mécanique et d'un point de fixation.
Coupleur:
Circuit ou connecteur, qui permet de véhiculer simultanément deux signaux radioélectriques sur un seul câble.
Coupleur orthomode:
Voir orthomode.
Couverture:
Footprint en anglais, qui signifie empreinte. Zone géographique couverte, ou arrosée, par le ou les signaux d'un satellite. La couverture d'exploitation dépend directement de la puissance d'émission du satellite, ainsi que de la direction et du type d'antenne d'émission. L'intensité du signal reçu au sol s'exprime en dBW. Théoriquement, plus la valeur en dBW est élevée, plus la réception est bonne. Les opérateurs de satellites établissent une cartographie pour illustrer les zones de couvertures satellitaires.
Cryptoworks:
Contrôle d'accès utilisé en numérique et développé par Philips.
D Mac:
Cousin du D2 Mac, avec un débit numérique accru. Ce procédé a été pratiquement abandonné, au profit du D2 Mac. Ce système était utilisé par exemple par BSB en 1989 sur le satellite Marco Polo. Certaines chaînes nordiques l'utilisent encore.
D2 Mac:
Duobinary Digital-Multiplex Analog Components. Système de codage des signaux audio et vidéo utilisant la technique de multiplexage analogique des composants. Les paquets luminance chrominance et audio sont multiplexés. C'est le système Mac le plus utilisé encore aujourd'hui, même s'il est en voie d'abandon, notamment en France. Seul le marché nordique continue à l'exploiter de manière intensive avec le contrôle d'accès Eurocrypt.
DAB:
Digital Audio Broadcasting. Expression anglaise qui peut être traduite par diffusion audio numérique. Elle désigne un système terrestre de diffusion numérique pour la radio en bande L ou en VHF, dont les signaux peuvent être reçus grâce à un récepteur spécifique. Un développement du DAB est réalisé par satellite avec le projet Worldspace.
DB:
Abréviation pour décibel.
DBS:
Direct Broadcasting Satellite. Cette expression anglaise pourrait être traduite par satellite de télédiffusion directe. Elle concernait initialement les satellites utilisant, en bande KU, des tubes d'émission de très forte puissance, tels TDF, TV Sat, Hispasat et Tele X. DBS désigne aussi aujourd'hui la portion de bande KU comprise entre 11,7 et 12,5 GHz, et ce, quel que soit le type de satellite utilisé. On parle de bande DBS.
DBW:
Débit binaire:
En numérique, nombre de bits transmis par seconde.
Décibel:
Unité, de symbole dB, qui sert à exprimer le rapport de deux grandeurs de même nature dans une échelle logarithmique. On utilise cette unité pour exprimer les gains des amplificateurs (basse fréquence audio, vidéo et émetteurs), les atténuations, ou encore comparer et mesurer les puissances sonores ou la qualité de certains signaux analogiques. En satellite, il sert à exprimer la performance des convertisseurs pour la bande KU. Un bon convertisseur possède une température inférieure à 1 dB.
Déclinaison:
Concerne initialement l'angle formé par la position d'un point et le plan équatorial. Par extension, ce terme désigne l'angle formé par l'axe polaire d'une monture et la surface réfléchissante d'une parabole.
Décodeur:
Appareil restituant un signal d'origine tel qu'il est avant son encodage. Dans sa signification première, le décodeur concerne les standards de transmission, le Mac ou encore le Mpeg. Par extension, il désigne également les contrôles d'accès, Cryptoworks, Irdeto, Mediaguard, Viaccess, Eurocrypt, Videocrypt, Nagravision, etc. Il existe autant de types de décodeurs que de natures d'embrouillage.
Démodulateur:
Aussi appelé récepteur ou par extension tuner satellite. Cet appareil peut recevoir un signal modulé en hautes fréquences et le transformer en informations basses fréquences. En réception satellite, il permet l'obtention des signaux audio, vidéo et données véhiculés par une onde porteuse, afin de les restituer via les circuits du téléviseur, de la chaîne Hi-Fi, voire d'un ordinateur ou d'une console de jeux.
Dérive:
Dans le jargon satellitaire, désigne le déplacement spatial d'un satellite par rapport à son orbite nominale, qui nécessite une correction de trajectoire par les contrôleurs au sol. Une dérive peut aller de quelques centaines de mètres (presque sans effets au sol) jusqu'à plusieurs dizaines de kilomètres. Un satellite géostationnaire peut dériver dans un cube de 150 km de côté sans conséquences notables pour la réception.
Désaccentuation audio/vidéo:
De-emphasis en anglais. Procédé électronique de filtrage ayant pour objet, lors d'une transmission, d'obtenir un rapport signal/bruit le meilleur possible, en relevant le niveau de certaines fréquences. A l'émission, le signal doit être préaccentué selon certaines normes codifiées, telles que pour le son 50µs ou 75µs par exemple. Le récepteur utilisé doit intégrer ces normes pour la réception, afin de désaccentuer les signaux et ainsi de baisser le niveau des fréquences. En son, on cite aussi le J17 comme norme de désaccentuation. Ces normes sont incompatibles entre elles.
Déviation:
Digital:
Terme anglais utilisé pour numérique en français. On parle aussi improprement de digitalisation au lieu de numérisation et de digitaliseur.
Discret:
Procédé d'embrouillage utilisé autrefois par Canal+ et encore aujourd'hui de temps en temps par la Rai (version 11 et 12).
DiSEqC:
Protocole de standardisation des commandes et dialogues entre les différents éléments d'un système de réception satellite. Ce Digital Satellite Equipment Control (DiSEqC), que l'on pourrait traduire par contrôle numérique de l'équipement satellite, a été élaboré par Eutelsat. Son principe est fondé sur un bus informatique de communication véhiculé par le câble coaxial. Il peut remplir plusieurs fonctions, qui dépendant de la version utilisée : de la plus simple, mini-DiSEqC, pour commuter entre deux LNB, à la plus élaborée 2.1, pour une communication plus complexe. De nombreux récepteurs analogiques ou terminaux numériques sont équipés de ce protocole.
DNR:
Abréviation de l'expression anglaise Dynamic Noise Reduction. C'est un circuit de filtrage du son, qui modifie artificiellement le rendu sonore, en atténuant certains sons et en améliorant le rapport signal/bruit.
Dolby Digital (ou Dolby AC3):
Ce procédé permet d’entendre les dialogues au centre de l’image, grâce à une enceinte centrale, et les ambiances (effets Surround), avec des baffles disposées à l’arrière du téléspectateur, en plus de celles à l'avant droite et gauche. Il intègre une voie pour le caisson de basses (enceinte pour les sons les plus graves) et se différencie du Dolby Pro-Logic, car les voies arrière sont en stéréo. Il nécessite bien sûr un décodeur pour recréer cette ambiance, soit intégré à un amplificateur audio-vidéo, soit relié à celui-ci, soit encore inclus dans le téléviseur. On trouve le Dolby Digital sur les DVD ou certaines Laserdiscs et certaines chaînes satellite l'utilisent progressivement, la chaîne allemande Pro Sieben ayant été la pionnière (septembre 99). Pour restituer le Dolby Digital contenu dans ces signaux satellite, les terminaux numériques doivent être équipés de sortie audio numérique.
Dolby Pro-Logic:
Ce procédé permet d’entendre les dialogues au centre de l’image, grâce à une enceinte centrale, et les ambiances (effets Surround), avec des baffles disposées à l’arrière du téléspectateur (une seule voie), en plus de celles à l'avant droite et gauche. Il nécessite bien sûr un décodeur pour recréer cette ambiance, soit intégré à un amplificateur audio-vidéo, soit relié à celui-ci, soit encore inclus dans le téléviseur. Le Dolby Pro-Logic se distingue du Dolby Digital (ou Dolby AC3), car les voies arrière sont en mono et le système n'intègre pas de voie spécifique pour le caisson de basses (enceinte pour les sons les plus graves). Le terme utilisé pour le codage des programmes (à la production) exploitables par les amplis Dolby Pro-Logic est Dolby Stéréo. La quasi-totalité des films en stéréo sont codés en Dolby depuis plus de quinze ans. C'est également le cas de seulement quelques retransmissions sportives, téléfilms et émissions, notamment musicales.
Double source:
Terme utilisé en référence au système de réception. Une unique parabole est équipée de deux convertisseurs, capables de recevoir deux positions satellite.
Downconverter:
Ce terme anglais désigne un circuit électronique, qui permet d'abaisser la fréquence d'un signal haute fréquence. Ils sont de trois types en réception satellite, simple, double et groupée.
Downlink:
DSP:
Digital Sound Processor. Cette expression anglaise se réfère à un système qui permet de recréer artificiellement des effets spéciaux sonores. Des circuits numériques, exploités sur une chaîne Hi-Fi, permettent de recréer chez soi l’ambiance d’un stade, d’une salle de concert ou encore d’une église…
DVB:
Digital Video Broadcasting. Cette expression pourrait être traduite par diffusion vidéo numérique. C'est une norme européenne de diffusion numérique pour la télévision, associée au format de compression Mpeg 2, instaurée pour éviter un développement anarchique de la technologie numérique. Le DVB, comme le DAB pour la radio, utilise une transmission par paquets de données informatiques compressées. Cette norme pour la télé se décline en fonction des supports de diffusion : DVB-S pour n'importe quel répéteur satellite (largeur de bande de 36 à 72 MHz en Europe, modulation QPSK), DVB-CS pour la distribution collective, DVB-T pour le numérique hertzien (de 7 à 8 MHz, modulation QAM codée OFDM), DVB-MC pour la diffusion en MMDS et DVB-C pour les réseaux de télédistribution câblée (modulation QAM), voire en fonction des utilisations : DVB-CA, pour les contrôles d'accès, DVB-CI pour les interfaces des systèmes d'accès conditionnel et DVB-TXT pour l'utilisation du télétexte. DVB est également utilisé pour qualifier le groupe de travail qui a élaboré ces normes. De trente membres en 1993, il est passé à plus de deux cents en 97, représentant plus de trente pays.
Échantillonnage:
Procédé électronique et numérique, qui transforme un signal analogique vidéo, audio, texte, image fixe… en une série de données informatiques. Il est exprimé par des valeurs de volume, en octet, et de transmission, en seconde. On parle alors de kOctet/s. Les circuits qui numérisent sont les échantillonneurs. A l'autre bout de la transmission, des circuits recomposent le signal analogique d'origine, ou un signal très proche.
ECS:
European Communication Satellites. Nom donné aux premiers satellites exploités par Eutelsat.
Effets Surround:
Grâce à un retard numérique au traitement, un effet de profondeur sonore offre un confort particulier au téléspectateur-auditeur lors de la diffusion d'un programme. On utilise de manière impropre le terme Dolby Surround pour décrire les effets Surround. Voir aussi Dolby Pro-Logic et Dolby Digital.
EIRP:
Voir Pire.
Élévation:
Ou site. Se rapporte à un angle. Dans le plan vertical, l'angle d'élévation est mesuré entre l'horizon (le point zéro) et le satellite visé. En France, la plupart des satellites ont un angle d'élévation compris entre 20 et 40°. Cet angle varie suivant la latitude et la longitude du lieu de visée.
Encodage:
Voir codage.
Entrée:
Sur un appareil, connexion permettant de recevoir des signaux externes, provenant d'une source indépendante.
Eo/No:
En numérique, équivaut à ce qui est appelé rapport signal/bruit en analogique, à la différence près que l'unité de mesure employée ici est le dBHz. C'est l'énergie moyenne par bit (Eo) sur le niveau de bruit (No).
EPG:
Équatoriale:
Voir polaire.
Erreur:
En numérique, altération de l'information qui perturbe sa lecture.
ESA:
European Space Agency. C'est l'Agence spatiale européenne, dont le siège est à Paris et qui est chargée de nombreux programmes spatiaux pour le compte de différents pays européens. L'ESA est un des partenaires qui exploite le centre spatial guyanais de Kourou.
Eurocrypt:
Mode de cryptage utilisé en association avec le standard de diffusion Mac. Il a été choisi par un grand nombre de chaînes nordiques, certaines transmettant des programmes en 16/9, et quelques chaînes pornographiques. Il existe plusieurs versions de l'Eurocrypt (M, S, S2). Le Viaccess est l'appellation commerciale de son développement en numérique, réalisé par France Télécom.
Eurovision:
Créée en 1958, cette organisation est chargée de coordonner les échanges de programmes de télévision et de radiodiffusion entre les États d'Europe occidentale et d'assurer leur transport. Son siège est à Genève.
Eutelsat:
European Telecommunications Satellite Organization. L'Organisation européenne de télécommunications par satellite est chargée de gérer les satellites qui lui appartiennent, pour le compte des pays membres de l'exploitation. Son siège est à Paris. L'organisation occupe actuellement quatre positions orbitales.
Excursion vidéo:
Est exprimée en MHz/Volt. Elle fixe la pente des circuits « discriminateurs » et influe sur le niveau du signal vidéo (contraste).
Facteur de bruit:
Exprime le taux de bruit ou de dégradation du rapport signal/bruit créé par le convertisseur, lors de la réception des signaux, ou par tout autre système (amplificateur, etc.). Il traduit sa sensibilité. Il est exprimé en Kelvin pour les signaux de la bande C et en décibel pour la bande KU. Moins le facteur de bruit est élevé, plus le convertisseur est de bonne qualité.
Fading:
De l'anglais to fade, s'affaiblir. Affaiblissement progressif, sporadique ou prolongé d’un signal émis. Il se manifeste par de la neige à l'image et du souffle dans le son. Le fading peut être causé par l'affaiblissement des signaux d'émission ou certaines perturbations atmosphériques ou électromagnétiques.
Faisceau hertzien:
Liaison de radiodiffusion ou télédiffusion terrestre professionnelle, utilisée généralement entre les studios d'une radio ou d'une télévision et les émetteurs. Ces faisceaux utilisent des fréquences proches de celles des satellites, ce qui peut parfois perturber certaines réceptions, notamment en bande C. Les antennes utilisées sont souvent paraboliques ou elliptiques.
Favorite Channel Mem:
Expression anglaise désignant une fonction des récepteurs satellite pour la mise en mémoire des chaînes favorites. Elle permet de mémoriser et de regrouper les canaux ou les satellites les plus souvent utilisés. Elle crée ainsi une personnalisation des chaînes reçues et facilite le zapping.
FEC:
Abréviation de l'expression anglaise Forward Error Correction. Relatif au taux de Viterbi. Signifie correction anticipée d'erreurs ou code correcteur d'erreurs. Éléments redondants du message numérique ajoutés aux données transmises avant l'envoi du signal audio/vidéo, pour pouvoir les vérifier à la réception et ainsi réduire les risques d'erreurs liés à la diffusion et qui perturberaient la réception. Actuellement, ils vont de 1/2 à 7/8. Dans le premier cas, pour deux bits transmis, un seul est utilisé. Dans le deuxième, pour huit envoyés, sept sont utiles. Seul le huitième est une information redondante servant à la protection du signal. Lorsqu'il atteint 1/2, le FEC offre donc une protection optimum. Les plus utilisés sont le 3/4 et à un degré moindre le 2/3.
Feed:
La deuxième signification de ce mot anglais se rapporte aux images d'actualité, collectées par des agences ou chaînes de télévision, utilisant les satellites pour leurs transmissions, à destination d'autres chaînes (voir UER). La périodicité de ces liaisons est très variable, suivant l'actualité. Pour trouver les intermittents, une recherche continue est nécessaire. Malheureusement, la plupart de ces feeds sont désormais cryptés ou transmis en numérique (SCPC).
Feed:
Voir Source.
Fiche F:
Ou connecteur F. Accessoire de connexion en métal situé à l'extrémité d'un câble, servant à relier ce dernier à une prise située sur le châssis d'un appareil. La fiche F permet de connecter le câble coaxial. Le standard F est un standard américain, normalisé au niveau international pour un signal HF de type asymétrique. Ce type de connecteur se trouve sur la plupart des modèles de récepteurs et de têtes.
Filtre:
En électronique, dispositif destiné à laisser passer certaines composantes de la fréquence d'un signal électrique, à les amplifier ou à les éliminer. Sur les démodulateurs satellite, on trouve principalement deux types de filtres, les « passe-bande » et les « coupe-bande ». La différence entre le signal d'origine et le signal filtré constitue la bande passante du filtre ou sa largeur de bande. Les filtres sont destinés à éliminer d'un signal une certaine bande de fréquence du spectre. Les filtres FI, pour fréquence intermédiaire, définissent la largeur du canal dans la bande de fréquence intermédiaire. Il correspond généralement à la largeur du canal, bien souvent 27 MHz. Les filtres plus étroits (18 MHz) permettent d'améliorer la réception.
FM:
Vient de l'anglais Frequency Modulation, soit Modulation de fréquence. Modulation par laquelle on astreint la fréquence d'une porteuse à varier proportionnellement aux valeurs instantanées d'un signal modulant. Cette technique permet de transmettre le son avec une bonne fidélité.
Footprint:
Fréquence:
Anciennement longueur d'onde métrique. Nombre de vibrations produites par unité de temps dans un phénomène périodique. La fréquence est la grandeur qui évalue le nombre de fois où ce phénomène se produit dans un intervalle donné. Dans le cas d'un phénomène évoluant dans le temps, on mesure la fréquence en hertz, l'intervalle de temps de référence choisi étant la seconde. Les transmissions satellites se font en GHz, dites micro-ondes, fréquences dont les longueurs d'ondes sont de quelques centimètres. La désignation anglaise est la bande SHF.
Fréquence intermédiaire (FI):
Fréquence de conversion à valeur fixe, utilisée dans un démodulateur. La fréquence intermédiaire normalisée est de 70 MHz, avant l'étage de détection vidéo. On emploie également ce terme en réception pour désigner les fréquences converties, allant de 950 à 2050 MHz. Fréquence de référence permettant de démoduler un signal radioélectrique dans certains récepteurs. Dans un récepteur satellite, elle est généralement de 479 MHz.
Full band:
G/T:
Aussi appelé facteur de mérite. Rapport électronique entre le gain et la température de bruit d'un système de réception. Plus le chiffre est élevé, meilleur est le rendement du système.
Gain:
Dans le domaine du satellite, rapport exprimé en décibels, caractérisant l'amplification d'un signal, donnée par une antenne, en puissance, en intensité, ou en tension, par rapport à la valeur d'entrée.
Gel d'image:
En diffusion numérique par satellite, lors de problèmes de transmission, blocage de l'image vidéo, qui devient fixe, se fige. À ne pas confondre avec l'arrêt volontaire d'une image, fonction disponible sur les téléviseurs 100 Hz par exemple.
GigaHertz:
GHz. Égal à un milliard de cycles par seconde, Hertz ou Hz. Au-dessus d'un GigaHertz, les fréquences sont dénommées micro-ondes. C'est en GigaHertz que sont mesurées les fréquences d'émission des satellites.
Globale:
Global beam en anglais. Dans le jargon du satellite, fait référence aux zones de couverture satellitaires. Lorsqu'elle est globale, la couverture d'un satellite est maximale, c'est-à-dire qu'elle couvre toute la région de la Terre, visible du satellite. Elle est la plus étendue donc la plus faible en Pire, au contraire de la couverture spot, la plus fine et la plus puissante. Entre les deux existent d'autres types de couvertures, semi-globale, large ou super.
Gorizont:
Nom des satellites mis en orbite par l'ex-CEI et -URSS, autrement désignés par le terme Statsionar. Ils utilisent principalement la bande C. Tous les satellites Gorizont sont en orbite inclinée, donc instables. Il est nécessaire d'avoir une antenne équipée d'un système d'auto-tracking, pour bien les recevoir. Les successeurs des satellites Gorizont se nomment Express.
Grégorienne:
Concerne un type particulier de parabole. Ce terme désigne les antennes munies d'un double réflecteur. Le réflecteur primaire renvoie les ondes sur le réflecteur secondaire, lequel les concentre sur la source et en augmente le rendement.
Guide d'ondes:
Voir Source.
Guide électronique des programmes:
EPG en anglais, abréviation d'Electronic Program Guide. Menu interactif accessible sur l'écran du téléviseur, permettant de consulter la liste des émissions diffusées à tout moment et sur diverses chaînes. En principe, il permet une recherche thématique des programmes, afin d'en faciliter le tri.
Voir TVHD.
HD Mac:
Procédé de télévision haute définition, utilisant le standard Mac, créé en Europe et abandonné au profit du tout numérique. Dérivé de ce dernier, la réception des signaux HD Mac pouvait s'effectuer grâce aux démodulateurs Mac disponibles sur le marché.
HDTV:
Voir TVHD.
Hémisphérique:
Relatif aux faisceaux. Concerne les zones de couverture, et plus particulièrement les signaux d'un satellite, pouvant arroser toute une portion de la surface de la Terre, 21 % de la surface totale du globe. Les satellites Intelsat ou Gorizont par exemple, possèdent des faisceaux hémisphériques.
HF:
Hautes Fréquences. S'oppose à BF. Utilisé exclusivement pour désigner une émission, radiodiffusion ou télédiffusion.
Hispasat:
Nom des satellites espagnols 1A et 1B, copositionnés à 30° Ouest.
Home Theater:
Expression anglaise signifiant cinéma à domicile. Cela consiste à recréer chez soi une ambiance s'approchant de celle rencontrée en salle. Des appareils, comme les rétroprojecteurs ou les vidéoprojecteurs, servent à reconstituer une certaine qualité visuelle. Ce dispositif est associé à un confort sonore, via le Dolby Surround, Pro-Logic, Digital, DSP, THX…
Horizon/Horizon:
Fait référence à une monture. Ce type de monture permet à une parabole de se mouvoir sur 180° en azimut (horizontalement), d'Est en Ouest et d'Ouest en Est.
Hot bird:
Voir Bird.
Hz (100):
Procédé de traitement de l'image télé se rapportant à la vitesse de balayage des lignes vidéo de certains téléviseurs. Le 100 Hz permet d'aller deux fois plus vite que certains modèles plus bas de gamme (50 Hz), atténuant ainsi les scintillements, qui fatiguent l'œil. En réception satellite numérique uniquement, l'image est paradoxalement moins bonne avec un téléviseur 100 Hz qu'avec un 50 Hz.
Impédance:
Remplace la notion de résistance pour un circuit alimenté en tension alternative. L'impédance définit le rapport de la tension à l'intensité et s'exprime en ohms. Deux circuits connectés entre eux doivent être « adaptés » en impédance : 75 et 50 ohms pour les liaisons HF et vidéo (câble coaxial).
Inclinée:
Se rapporte à l'orbite d'un satellite. Un satellite est mis en orbite inclinée lorsque sa durée de vie touche à sa fin et que celui-ci n'a plus de carburant ou ergol. Sa stabilisation Nord/Sud n'est plus assurée et le satellite décrit un 8 autour de sa position théorique. Lorsque le satellite se trouve dans cette position, il devient difficilement recevable. Il nécessite pour cela une antenne munie de deux moteurs permettant ainsi un repointage permanent.
Inclinomètre:
Dans le jargon du satellite, appareil de mesure permettant de déterminer un angle d'élévation pour l'antenne parabolique.
Inmarsat:
International Maritime Satellite Organisation. Organisme international, gérant un système mondial de télécommunications par satellite, notamment pour des applications maritimes et de localisation géographique. Le dispositif nécessaire aux liaisons avec les satellites est contenu dans une valise. Ce système permet de communiquer avec n'importe quel point de la planète.
Intelsat:
International Telecommunications Satellite Organisation. Premier organisme d'exploitation d'un système mondial de télécommunications et de télédiffusions par satellite, dont le siège est à Washington. Intelsat regroupe plus de cent cinquante pays.
Interface commune:
Se rapporte au multicrypt. Le terminal numérique disposant de l'interface commune (en option sur certains modèles) permet à son utilisateur d'intégrer en option un module de contrôle d'accès pour décrypter des programmes utilisant d'autres systèmes de cryptages non intégrés au terminal, comme le Viaccess ou l'Irdeto par exemple.
Internet:
Réseau télématique mondial accessible par micro-ordinateurs actuellement grâce aux lignes téléphoniques et bientôt directement par satellite.
IRD:
Integrated Receiver Decoder. Cette expression anglaise signifie récepteur satellite avec décodeur intégré.
Irdeto:
Un des modes de cryptage les plus répandus actuellement pour la diffusion numérique, utilisé entre autres en Allemagne, en Italie, en Scandinavie et au Benelux.
Isotropique:
Valeur électronique pour les mesures de gain d'antenne.
Kelvin:
Le Kelvin (K) est une unité de mesure de température. Dans la diffusion satellite, il sert à exprimer la température de bruit des convertisseurs en bande C. Un convertisseur efficace pour la bande C ne doit pas avoir une température de bruit supérieure à 30° K.
Kopernikus:
Aussi appelé DFS. Nom donné aux satellites allemands exploités par l'opérateur de télécommunications germanique. Il dispose actuellement d'une flotte de deux satellites, le 1 FM 3, à 23,5° Est, et le 2 FM 2, à 28,5° Est. Le premier se consacre totalement aux services numériques pour professionnels (têtes de réseaux câblés, etc.).
Large bande:
Terme français pour full band. Voir convertisseur.
Largeur de bande:
Ou bande passante, bandwidth en anglais. Dans la diffusion satellite, amplitude mesurée en MegaHertz (MHz), exprimant la différence entre la fréquence la plus basse et la plus haute, transmise sur un répéteur satellite. Certains répéteurs ont une largeur de bande de 36 MHz, d'autres 27 MHz, voire 72 MHz. Lorsque l'expression est utilisée pour caractériser les circuits d'un récepteur, elle désigne la gamme de fréquences que celui-ci est capable de traiter.
LCD:
Abréviation de l'expression anglaise Liquid Crystal Display. Écran d'affichage utilisant la technologie des cristaux liquides. Celle-ci est également employée dans les vidéoprojecteurs et rétroprojecteurs.
Led:
Abréviation anglaise de Light-emitting diode. Affichage lumineux (rouge, vert ou orange), présent sur les récepteurs et autres appareils.
Liaison descendante:
Faisceau descendant ou downlink en anglais. Terme désignant la liaison établie entre le satellite et la station de réception au sol. La gamme de fréquences utilisée pour celle-ci diffère de celle de la liaison montante.
Liaison montante:
Faisceau montant ou uplink en anglais. Terme désignant la liaison entre la station de montée des signaux et le satellite. Elle utilise des fréquences et des polarisations différentes de celles des liaisons descendantes que l'on capte avec des paraboles, afin d'éviter les interférences.
LNA:
Low Noise Amplifier. Cette expression anglaise désigne un circuit électronique, réalisant l'amplification du signal provenant du satellite, via l'antenne parabolique et la source. LNA + LNC = LNB
LNB:
Low Noise Block Downconverter. Voir convertisseur.
LNC:
Low Noise Converter. Voir convertisseur.
LNF:
Low Noise Feed. Cette expression anglaise désigne une source à faible bruit. Cet ensemble, comprenant la source, le polariseur et le LNB, est couramment dénommé « Marconi », du nom de l'industriel qui l'a utilisé le premier.
Longueur d'onde:
Luminance:
Lumière (Y). L'une des deux composantes d'un signal vidéo (avec la chrominance), qui correspond aux informations noir et blanc contenues dans une image et de luminosité. Dans la transmission du signal, la luminance et la chrominance peuvent être mélangées ou matricées, par exemple Pal, Sécam, NTSC…, ou transmises séparées, tel le D2 Mac. Des prises dites Y/C existent sur certains démodulateurs satellite ou magnétoscopes, qui restituent la luminance et la chrominance séparément pour assurer une meilleure fidélité vidéo.
Mac:
Multiplexed Analogue Components. En français, Multiplexage analogique des composantes. C'est un système analogique de transmission des signaux de télévision. L'image et le son sont transmis par paquets séquentiels (luminance + chrominance + son et données séparément). Ce standard améliore la qualité de la diffusion, permet la retransmission du format 16/9 et des sons numériques stéréo et multicanaux. Il existe plusieurs versions du système Mac : le T Mac, pour le transport du signal sur lignes spécialisées, le A, le B et le C Mac, versions primitives du système, le D Mac, peu utilisé aujourd'hui, et le D2 Mac, le plus connu, pouvant emprunter des répéteurs de 8 MHz de largeur de bande. Le HD Mac est la version achevée de la filière, capable de transmettre les normes TVHD européennes, 1250 lignes, 50 Hz, et abandonnée au profit du tout numérique.
Magnétique:
Marconi:
Voir LNF.
MCPC:
Abréviation de Multiple Channel Per Carrier. Désigne une porteuse employée pour une diffusion numérique et regroupant un certain nombre de chaînes émises à partir d'un même multiplex (une même fréquence). C'est le standard le plus utilisé pour la réception directe grand public. Le symbol rate est généralement de 27 500 (même s'il peut descendre dans les 10 000 et quelques et monter au-dessus de 30 000, ce qui n'est pas couvert par tous les terminaux) et le FEC de 3/4.
Mécanique:
Mediaguard:
Mode de cryptage utilisé par les chaînes de Canal+/satellite dans ses bouquets numériques français et étrangers.
Mediahighway:
Nom donné au système d'exploitation (applications interactives) du terminal numérique de Canal+ en France et à l'étranger.
Megabit:
Mbit en abrégé, par seconde. Unité souvent utilisée pour les débits de transmission audio/vidéo/données, en diffusion numérique.
Micro-ondes:
Microwaves en anglais. En télévision, gamme de fréquences utilisant le spectre HF, allant de 3 GHz à 30 GHz. Elle est notamment utilisée pour les liaisons satellite et les faisceaux hertziens.
MMDS:
Microwave Multipoint Distribution System, surnommé le « câble hertzien » (wireless cable). Système de diffusion terrestre, utilisant la bande 2,5 à 2,7 GHz. La diffusion MMDS peut être analogique (Pal, Sécam, NTSC) ou numérique. Elle est très courante dans certains pays du monde, notamment en Afrique. Quelques expériences ont vu le jour en France, en particulier à Prades (Pyrénées Orientales).
Modulateur:
Circuit émetteur. Pour un récepteur satellite ou un magnétoscope, ce circuit émet les signaux audio et vidéo sur une fréquence, suivant les standards et les normes de télévision terrestre. Raccordé directement à la prise antenne du téléviseur, le modulateur permet de traduire ces signaux dans les mêmes conditions qu'un émetteur hertzien terrestre.
Moniteur vidéo:
Téléviseur dépourvu de circuits de réception. De ce fait, un moniteur vidéo n’est pas assujetti à la redevance en France. Comparable à l’écran d’un ordinateur, il peut se voir relier un démodulateur, un magnétoscope, une caméra… ou toute autre source vidéo. Certains n'intègrent pas de haut-parleurs et ne délivrent donc que l’image.
Monture:
Structure métallique qui supporte la parabole. Elle peut être fixe ou mobile. Une monture mobile, dite motorisée, est munie d'un moteur (ou actuateur) et est pilotée par un positionneur associé au récepteur. Il existe deux types de montures mobiles : monture polaire ou équatoriale et monture horizon/horizon.
Mosaïque:
Mpeg:
De l'anglais Motion Picture Expert Group. Signifie Groupe d'experts pour l'image animée (vidéo). À l'origine, unité de recherche et de développement américaine, qui a mis au point une série de normes et recommandations techniques pour la compression et la diffusion numérique audio et vidéo. Nom également donné à la norme de compression et de diffusion numérique pour la télévision. La première version de cette norme, le Mpeg 1, est exploitée sur certains supports comme le CD Vidéo, pour une qualité moyenne, alors que le Mpeg 2 peut véhiculer la TVHD. Il existe également des normes intermédiaires (Mpeg 1.5). Le Mpeg 2 est associé à la norme européenne de diffusion DVB.
Multicrypt:
Technique consistant à « interchanger », dans un décodeur numérique, plusieurs contrôles d'accès, grâce à une ou plusieurs interfaces communes. Elle permet ainsi à ce terminal spécifique de décrypter successivement plusieurs systèmes différents (Mediaguard, Viaccess, Irdeto par exemple), en fonction de celui (ou ceux) choisi(s). L'avantage de cette technique est que les terminaux peuvent être fabriqués en grande série et intégrer au dernier moment le (ou les) contrôle(s) d'accès en vigueur dans le pays de commercialisation. La base de l'appareil reste donc la même. Seul le contrôle d'accès change. Inutile d'envoyer plusieurs modes de cryptage dans le signal, comme c'est nécessaire dans le cas du simulcrypt. Voir interface commune.
Multiplex:
En télévision numérique, signal regroupant un ensemble de programmes comprimés et diffusés simultanément sur une même fréquence.
Multiplexage:
Action de multiplexer.
Multiplexer:
Réaliser un multiplex, c'est-à-dire combiner plusieurs sources vidéo, audio et données par exemple en un même signal, pour les diffuser en même temps sur une même fréquence.
Musicam:
Abréviation pour Masking pattern adapted Universal Subband Integrated Coded And Multiplexing. Norme de compression numérique audio utilisée pour la retransmission des signaux télé en Mpeg.
NAB:
National Association of Broadcasters. Association américaine, regroupant plus d'un millier de chaînes de télévision diffusant sur le territoire américain. Désigne également la convention annuelle, qui propose la plus importante exposition mondiale de matériel de télévision professionnel.
Nagravision:
Mode de cryptage utilisé pour la diffusion analogique notamment par Canal+ et toutes les chaînes développées dans son giron en France et à l'étranger. En numérique, le système a été retenu par Vía Digital en Espagne.
Nicam:
Near Instantaneous Compression And Modulation. Système de diffusion d'une sous-porteuse son numérique en Pal ou en Sécam. La sous-porteuse Nicam, qui peut être mono ou stéréo, permet de doubler la sous-porteuse analogique avec un son numérique. Le Nicam a été adapté par TDF au Sécam en voie hertzienne et la plupart des postes de télévision sur le marché sont aujourd'hui Sécam-Nicam.
Nilesat:
Satellites exploités par le gouvernement égyptien, à 7° Ouest. Le 101 est déjà opérationnel, alors que le 102 doit être lancé prochainement.
NIT:
Abréviation anglaise de Network information table. Tableau contenant les données techniques relatives (SR et PID) à la réception et à la reconnaissance par les récepteurs des programmes transmis. On parle aussi de Program map table (PMT). Le DVB-SI spécifie le système numérique d'informations nécessaire à l'identification des diffusions. Les obligatoires comprennent les Network information table (NIT), pour identifier le diffuseur, les Service description table (SDT), pour obtenir le nom des chaînes diffusées, les Event information table (EIT), qui permettent de donner des informations sur les programmes (résumés, etc.) et les Time and Data Table (TDT), pour obtenir la date et l'heure. Certaines sont facultatives, telles les Bouquet association table (BAT), les Running Association Table (RST) et Stuffing tables (ST).
NLS 256:
Abréviation de Nokia Line Shuffling, le nombre associé se référant à celui des lignes présentes dans l'image. Elle était en fait un mode de cryptage utilisé pour la diffusion analogique par de rares chaînes en Europe et développé par Nokia.
Nominal:
Concerne notamment le lancement des satellites. Ce terme indique que les phases de mise à feu, décollage ou mise en orbite… s'effectuent normalement, de manière conforme aux prévisions.
Norme:
En télévision, une norme d'émission, à ne pas confondre avec le standard couleur, est symbolisée par une lettre, B, G, I, K, L, etc. Elle permet d'identifier les caractéristiques d'un émetteur terrestre : gamme de fréquences, largeur de bande vidéo et audio, polarité des signaux, spécification des fréquences sous-porteuses et du type de modulation, AM ou FM. En France métropolitaine, le Sécam est modulé en norme L.
NTSC:
National Television System Committee. À l'origine, organisme américain qui, en 1954, a établi les spécifications du système de télévision en couleurs connu aujourd'hui sous le nom de NTSC, exploité principalement aux États-Unis, au Canada et au Japon. Le NTSC emploie un signal de luminance et deux signaux de chrominance, représentant deux des trois couleurs primaires, rouge-vert-bleu, qui modulent en amplitude deux sous-porteuses de même fréquence, 3,5 MHz environ, et en quadrature de phase. Le signal représentant la troisième couleur primaire est obtenu, en retranchant de la valeur du signal de luminance les valeurs pondérées des deux signaux de chrominance, effectivement transmis. Le NTSC est un système à 525 lignes. Cousin du Pal européen, sa conversion dans ce format nécessite une numérisation des signaux, en raison des différences relatives au balayage et au nombre d'images par seconde.
Numéris:
Nom commercial donné par France Télécom au Réseau numérique à intégration de service (RNIS). Ligne téléphonique numérique à haut débit (64 kbit/s). Expérimenté en 1988, le réseau numérique à intégration de services permet de transmettre d'un ordinateur à l'autre par le réseau de télécommunications du texte, des images, du son, y compris des documents élaborés sur informatique.
OFDM:
Abréviation de Orthogonal Frequency Division Multiplexing. Codage employé pour protéger la modulation QAM utilisée telle quelle sur le câble. Voir DVB.
Offset:
Terme anglais. Littéralement, décalé, de côté. Utilisé pour définir un type de parabole particulier, dotée d'une source décentrée vers le bas. La source d'une antenne offset ne fait pas d'ombre sur la surface réfléchissant le signal, ce qui procure aux paraboles ne dépassant pas 1,20 m un meilleur gain.
On Screen Display (OSD):
En français, affichage sur écran. Expression anglaise se référant à un appareil qui utilise l'écran de télévision pour afficher ses différents menus, afin de faciliter les réglages ou son utilisation courante.
Open TV:
Système d'exploitation (applications interactives) du terminal numérique de TPS. Développé par Thomson, il a d'abord été utilisé à l'étranger pour d'autres bouquets numériques, en association avec le contrôle d'accès Irdeto.
Orion:
Nom d'un opérateur satellite. Orion 1, qui transmet ses signaux en Europe occidentale, est positionné à 37,5° Ouest.
Orthomode:
Ou OMT. Le coupleur orthomode est un système de guide d'ondes en forme de T, permettant de raccorder sur la même source deux convertisseurs, pour distribuer simultanément, à partir d'une seule parabole, deux bandes d'émission ou deux polarisations différentes, émises sur un même satellite.
Oscillateur:
Dispositif électronique destiné à produire des courants alternatifs périodiques à une fréquence déterminée. En satellite, dans un LNB, l'oscillateur local permet de convertir la haute fréquence reçue du satellite, exprimée en GHz, en une fréquence intermédiaire exploitable par le démodulateur, en MHz. Les différentes fréquences de l'oscillateur local permettent d'exploiter les différentes bandes satellites. Les valeurs de l'OL des LNB sont généralement de 9,75 GHz en bande basse et 10,6 GHz en bande haute (parfois 10,75 GHz)
Package:
Voir Bouquet.
Paiement à la carte:
Ou à la séance. Pay per view en anglais. Consommation payante à l'unité de programmes audiovisuels.
PAL:
Phase Alternation Line. Standard de télévision d'origine allemande, adopté à partir de 1966 dans de nombreux pays (notamment en Europe). Le système Pal emploie un signal de luminance et deux signaux de chrominance, représentant deux des trois couleurs primaires, la troisième étant obtenue en soustrayant du signal de luminance les valeurs pondérées des deux signaux transmis. Ces signaux modulent en amplitude, avec suppression de porteuse, deux sous-porteuses de même fréquence et en quadrature de phase. Mais, à chaque ligne, la phase d'une des sous-porteuses change d'une demi-période. La démodulation utilise une ligne à retard, de la durée d'une ligne, ce qui permet de comparer les signaux de chrominance d'une ligne à l'autre de l'image et de réduire certains défauts. Ce procédé est proche du NTSC américain pour la partie C et Y, mais assez éloigné concernant son balayage et le nombre d'images par seconde (25 images et 625 lignes).
Panamsat:
Nom d'un opérateur satellite basé aux États-Unis. Deux de ses satellites diffusent actuellement en partie à destination de l'Europe, Panamsat 1 à 45° Ouest et Panamsat 3R à 43° Ouest, un troisième couvrant l'Afrique, Panamsat 4 à 68,5° Est.
Panda:
Mis au point par la société Wegener, vise à améliorer le rapport signal/bruit des sous-porteuses audio en analogique, en complément de l'accentuation/désaccentuation.
Parabole:
Ou antenne parabolique. Collecteur d'ondes radioélectriques. Cette antenne utilise un réflecteur circulaire ou elliptique, de 35 cm à plusieurs mètres de diamètre. Elle concentre les signaux reçus en un seul point, que l'on appelle point focal. C'est l'endroit où doit venir se fixer la source et le convertisseur.
Pay per view:
PCMCIA:
Connecteur qui s'introduit dans les terminaux numériques disposant d'une interface commune. Il faut bien sûr disposer de la carte comprenant le contrôle d'accès correspondant pour décrypter les programmes. Voir multicrypt.
PDC:
Programme Delivery Control. Système permettant l'envoi d'informations dans un signal audiovisuel pour déclencher automatiquement son enregistrement par le magnétoscope à l'heure réelle de début et de fin de l'émission souhaitée, après sa programmation. En fait, la chaîne envoie une impulsion pour déclencher puis arrêter l'enregistrement du programme par les magnétoscopes.
Péage:
Se réfère à la télévision payante, pay TV en anglais. Programme de télévision utilisant un signal embrouillé, afin d'en limiter la réception à des personnes autorisées ou abonnées. Le paiement peut se faire préalablement, pour des périodes mensuelles par exemple, ou bien à la carte, de manière spontanée, pour un événement ponctuel. Le décryptage des signaux s'effectue avec un décodeur.
PID:
Vidéo, audio ou synchro. Abréviation de l'expression anglaise Programme Identifier. Données envoyées dans le signal numérique permettant aux terminaux d'identifier un programme.
PIP et POP:
Procédés d'incrustation d'image sur certains modèles de téléviseurs ou écrans vidéo. Le PIP (Picture In Picture) incruste une image (petite) dans une autre image (grande), sous forme d'une fenêtre de dimension variable. Le POP (Picture Out Picture) est réservé aux écrans 16/9 et permet d'incruster d'autres images sur la droite ou la gauche d'une image 4/3 principale, en utilisant la partie disponible de l'écran 16/9. Les sources d'images peuvent par exemple être externes (caméscope, magnétoscope…). Les téléviseurs possédant un double tuner permettent d'incruster l'image d'une autre chaîne que la principale.
Pire:
Puissance isotrope rayonnée effective. EIRP en anglais (Effective Isotropic Radiated Power). Valeur relative à la puissance de l'émission satellite reçue au sol. Elle résulte à la fois de la puissance de l'émetteur et du gain de l'antenne d'émission. La Pire s'exprime en dBW (décibel/watts). Plus la valeur en dBW est élevée, plus la réception est simplifiée. On peut ainsi calculer la taille idéale des antennes de réception, en fonction de la Pire et de la localisation géographique de l'antenne de réception.
Pixelisation:
Ce terme provient du mot d'origine anglaise pixel, contraction de picture element, qui est le plus petit élément composant une image vidéo numérique. Plus le nombre est élevé, meilleure est la définition. Pixelisation signifie dénaturation d'une image restituée par un récepteur numérique. Le résultat se traduit par un effet « puzzle » à l'écran ou mosaïque, avant le traditionnel gel d'image voire disparition totale. Ce phénomène peut être dû à des problèmes de réception (signal, câble, boîtiers perturbateurs…).
PLL:
Phase-Locked Loop. Expression anglaise qui peut être traduite par boucle à verrouillage de phase. Circuit électronique utilisé dans certains récepteurs satellite, pour bloquer la fréquence reçue et obtenir une meilleure stabilité de réception. Voir CAF.
Point focal:
C'est le point où le réflecteur parabolique concentre les signaux reçus du satellite. C'est à cet endroit que vient se fixer la source.
Poissons:
Voir clics.
Polaire:
Ou équatoriale. En satellite, concerne les montures. Système de monture sur un axe, qui permet de parcourir l'arc des satellites géostationnaires avec une parabole motorisée.
Polarisation:
Technique utilisée en radiodiffusion ou télédiffusion pour accroître la capacité de transmission sur une gamme. En polarisant les signaux, on peut rapprocher les fréquences d'émission les unes par rapport aux autres, en évitant la majorité des interférences, d'où une capacité doublée pour un encombrement identique en fréquence. Il existe deux types de polarisation, les orthogonales (horizontal et vertical) et les circulaires (droite et gauche). Chacune nécessite un type de polariseur spécifique. Voir contre-polarisation.
Polariseur:
Dans le jargon du satellite, dispositif adapté à la réception de signaux HF polarisés. Se trouve entre la source et le convertisseur. Magnétique ou mécanique, la différence réside dans un changement électronique ou mécanique (déplacement en rotation d'un élément, à l'intérieur de la tête). Certains modèles de sources intègrent le polariseur, on parle alors de source polarisée. En bande C, on utilise plutôt des polariseurs mécaniques dits polarotor.
Polarité vidéo:
A ne pas confondre avec la polarisation. Connaître la polarité d'un signal vidéo est indispensable pour son traitement correct par le démodulateur satellite. Un signal vidéo peut être positif ou négatif. En règle générale, tous les signaux en bande KU sont négatifs et positifs en bande C. Certains démodulateurs en bande C doivent être compatibles avec les deux polarités vidéo.
Polarotor:
Porteuse:
Onde principale véhiculant une information, dont l'amplitude, ou la fréquence, est astreinte par une modulation à suivre les variations d'un signal audio ou vidéo ou d'une autre oscillation. Le signal, véhiculé par la porteuse depuis le satellite, est reçu par le récepteur, via la parabole. Cette porteuse principale, utilisée pour la vidéo, est accompagnée de sous-porteuses, qui transportent notamment l'audio. En diffusion numérique, la porteuse et les sous-porteuses véhiculent uniquement des données informatiques.
Positionneur:
Élément de commande d'un moteur d'antenne motorisée par vérin ou monture horizon/horizon. À noter que sur certains modèles, le positionneur peut intégrer une commande de polariseur. Sur d'autres, le positionneur peut être intégré au démodulateur.
Préaccentuation audio/vidéo:
Lors d'une transmission satellite, préparation du signal par filtrage avant son transport, en vue de le protéger au mieux contre les perturbations occasionnées lors de ce dernier et rendre le meilleur rapport signal/bruit. À la réception, seuls des circuits inverses, intégrés dans le démodulateur, peuvent rétablir le signal dans ses caractéristiques originales.
Préamplificateur:
En satellite, système d'amplification permettant de rehausser le niveau du signal reçu par la parabole et de compenser les pertes, notamment en cas de distribution collective ou de longueur de câble coaxial excessive. Un préamplificateur doit être placé le plus près possible de la tête. Il ne s'agit que d'une solution de confort et ne résout pas les problèmes de qualité de réception.
Prime focus:
Terme anglais dont la traduction littérale est foyer primaire. Il concerne les paraboles de forme circulaire, dont la source est fixée au foyer, précisément dans l'axe de la réception. Elles conviennent particulièrement bien aux grands diamètres. Par opposition, il existe des paraboles offset, où la source est décentrée.
Programmateur:
Timer en anglais. Système permettant la mise en fonction d'un récepteur, en vue d'enregistrer un programme, par un magnétoscope par exemple. Désigne également un professionnel qui, dans une unité de programme, une chaîne, détermine le choix et les heures de diffusion des programmes.
Pro-Logic:
QAM:
Abréviation de l'expression anglaise Quadrature Amplitude Modulation. Modulations d'amplitude en quadrature, utilisées en télévision numérique câble et hertzienne. Deux porteuses sont en quadrature. Voir DVB.
QPSK:
Abréviation de l'expression anglaise Quadrature Phase Shift Keying. Modulation de phase à quatre états, utilisée pour les transmissions par satellite en numérique. Voir DVB.
RAM:
De l'anglais, Random access memory. Capacité de mémoire exploitée par l'ordinateur, lui permettant de faire travailler son propre système et de faire fonctionner les logiciels. Plus l'ordinateur a de la Ram, plus il est capable d'exécuter des tâches.
Rapport Signal/Bruit (S/B):
En anglais, Carrier to Noise ratio (C/N). S'exprime en décibels. On divise la valeur relative au signal d'origine par le bruit, qui est le signal non utile, composé de parasites provoqués par des perturbations externes ou les circuits électroniques. On obtient une valeur relative à l'élimination des résidus indésirables, généralement exprimée en dB. Plus la valeur du S/B ou C/N est élevée, plus le bruit est faible comparé au signal et meilleure est la qualité de restitution. En réception, il dépend de la puissance d'émission du satellite, mais aussi des caractéristiques de la réception : facteur de bruit du LNB, gain de l'antenne, seuil de sensibilité du tuner…
RDS:
Radio Data System. Système de données par radio. Permet d'envoyer des informations, transportées en plus du signal audio normal en modulation de fréquence, telles que le nom de la radio, la sélection de l'émetteur le plus puissant, etc.
Récepteur:
Réflecteur:
En satellite, partie d'une antenne de réception, dont la fonction est de réfléchir les signaux reçus du satellite et de les concentrer en un point focal. Généralement de forme parabolique ou elliptique.
Répartiteur:
Boîtier permettant une dérivation du signal sur un câble d'antenne. Il provoque des pertes, car il ne dispose pas d'amplificateur.
Répéteur:
Transpondeur en anglais. C'est l'appellation donnée au réémetteur embarqué à bord des satellites, dont la fonction est de retransmettre les signaux reçus de la station de montée vers une partie précise du globe. Le répéteur est associé à une ou plusieurs antennes d'émission, qui déterminent, par leur forme et leur orientation, la puissance et la zone de couverture du faisceau émis.
Rétroprojecteur:
En télévision, cet appareil est présenté sous la forme d'un seul élément, constitué à la fois d'un écran et de sa base, à laquelle on peut relier un démodulateur satellite, un magnétoscope… Deux techniques sont utilisées : la plus ancienne, basée sur trois tubes cathodiques, et la plus récente, utilisant les écrans à cristaux liquides (LCD). L'image est bien sûr de qualité, cependant inférieure à celle d'un téléviseur ou d'un vidéoprojecteur.
RNIS:
Réseau numérique à intégration de services. Voir Numéris.
RVB:
Abréviation pour rouge-vert-bleu, représentant les trois couleurs primaires nécessaires à la transmission de la couleur dans un signal vidéo. Nom donné aux trois signaux qui transitent par les différents éléments de liaison (prises, câbles, etc.).
S/B:
Scan:
Voir balayage.
SCPC:
Abréviation anglaise de Single Channel Per Carrier. Signifie une seule chaîne par porteuse. En diffusion numérique, s'oppose à MCPC. À la différence de ce dernier, où plusieurs chaînes à la fois sont transmises sur une même fréquence ou porteuse, en SCPC, un seul signal est envoyé pour chaque valeur déterminée, sur une largeur de bande plus étroite, correspondant au débit numérique d'une seule chaîne. Généralement, le Symbol rate avoisine 5000, ce qui ne permet pas à tous les terminaux numériques de capter ces signaux. C'est le but recherché, car ces liaisons sont professionnelles. La réception de ces feeds numériques est assez aléatoire, car ils peuvent disparaître ou crypter à tout moment.
Seca:
Société européenne de contrôle d'accès. Créée à l'origine par Canal+ et l'allemand Bertelsmann, pour développer en commun la télévision numérique sous tous ses aspects. Elle commercialise la licence du contrôle d'accès Mediaguard.
Sécam:
Abréviation de Séquentiel Couleur À Mémoire. Standard de télévision créé par Henri de France. Un signal de luminance et deux signaux de chrominance représentent chacun une combinaison des trois signaux de couleurs primaires Rouge-Vert-Bleu. Les signaux de chrominance, représentant deux couleurs primaires, sont transmis alternativement sur deux sous-porteuses voisines en modulation de fréquence, l'un pendant les lignes paires, l'autre pendant les lignes impaires. A la démodulation, dans le récepteur, un circuit dit de ligne à retard, d'une durée d'une ligne, permet d'afficher le signal de chrominance qui a été transmis lors de la ligne précédente. Le signal correspondant à la troisième couleur primaire est obtenu en soustrayant du signal de luminance les valeurs pondérées des deux signaux de chrominance effectivement transmis (Y-R) et (Y-B). Le Sécam n'est pratiquement plus utilisé que pour les diffusions de chaînes françaises analogiques.
SES:
Société européenne des satellites. Voir Astra.
Set-top box:
Expression anglaise. Voir terminal.
Seuil de sensibilité:
Seuil en deçà duquel la réception sera plus ou moins défectueuse, caractérisée par l'apparition de points noirs ou blancs sur l'image, du fading, du bruit vidéo et audio et l'appauvrissement du rapport signal/bruit. Ce seuil de réception minimum est fonction des composants électroniques du démodulateur. Il est exprimé en décibels (dB). Si la valeur en dB est peu élevée, le seuil de sensibilité du démodulateur est satisfaisant. Le seuil idéal pour une transmission analogique est de 6 dB.
SHF:
Signal/Bruit:
Simulcast:
Terme anglais signifiant diffusion simultanée, analogique et numérique ou 4/3 et 16/9.
Simulcrypt:
Terme anglais. Diffusion simultanée, dans le signal d'une même chaîne, d'informations relatives au cryptage de cette chaîne par deux ou plusieurs contrôles d'accès différents. Elle peut alors être reçue par deux terminaux numériques (ou plusieurs), utilisant des modes de cryptage concurrents. Ce système permet ainsi à une chaîne de diffuser en crypté à destination de deux bouquets différents, mais sur un unique répéteur, ce qui est plus économique. Le simulcrypt s'oppose au multicrypt. Il est aujourd'hui opérationnel en France entre AB Sat (Viaccess) et Canalsatellite numérique (Mediaguard). Il faut un accord commercial entre les opérateurs pour le mettre en place, sauf s'il ne concerne qu'un seul et même opérateur (D+ en Italie, par exemple, Irdeto et Mediaguard).
Sirius:
Satellite exploité par la Suède pour les pays scandinaves, à 5° Est.
Site:
Skew:
Terme anglais utilisé pour désigner le réglage précis du polariseur. Le réglage du skew est électronique. Il est indispensable pour ajuster avec le maximum de précision la polarisation de chaque canal reçu. Ce réglage s'obtient par la variation de la tension appliquée aux bornes du polariseur.
SMATV:
Satellite Master Antenna Television. Cette expression anglaise est utilisée pour qualifier la réception collective des signaux de télévision par satellite.
Source:
Feed ou guide d'onde. Appellation professionnelle de l'accessoire servant à collecter et à acheminer les ondes vers le convertisseur. En audiovisuel, la source désigne aussi simplement une nouvelle origine de signaux, extérieure à l'appareil principal.
Sous-porteuse audio:
En analogique, fréquence secondaire associée à une onde principale dite porteuse. La largeur totale de la bande principale, qui transporte surtout le signal vidéo, permet de transmettre simultanément un certain nombre de sous-porteuses, exprimées en MHz et modulées en FM. La principale sous-porteuse est dédiée au son mono TV, les sous-porteuses secondaires, au nombre de huit maximum, transportent les sons stéréo associés à l'image, les langues secondaires ou les signaux radios, indépendants de l'image.
Splitter:
Spot:
Voir globale.
SR:
Station au sol:
Le terme équivalent en anglais est earth station. Il est utilisé pour désigner les stations d'émission et de réception des signaux satellites, situées au sol. Elles sont classées en catégories, correspondant à des possibilités techniques précises.
Statistique:
Surround:
Symbol rate (SR):
Débit, généralement exprimé en bauds par seconde (bps), des multiplexes transmis par satellite en télévision numérique. Il est généralement de 27 500 bps.
Synchronisation vidéo:
Élément du signal vidéocomposite qui stabilise l'image. Il se compose de la synchronisation ligne et de la synchronisation trame. Certains appareils, parmi lesquels les produits numériques, exploitent une synchronisation « verrouillée » (TBC), qui stabilise l'image.
T Mac:
Issu de la famille Mac, ce procédé n'est utilisé que pour certaines liaisons professionnelles, surtout par câble. Numérisés, les signaux sont véhiculés sur de longues distances, tout en conservant leur haute qualité. Ces liaisons ne sont pas accessibles au public.
TDF:
Télédiffusion de France. Filiale de France Télécom, désigne aussi les satellites du groupe TDF, dont l'insuccès n'est plus à démontrer. TDF 2, le dernier de la série, a été récupéré par Eutelsat, mais est en fin de vie.
Télécom:
Voir bande. Nom désignant aussi la filière satellite de l'opérateur de télécommunications français, France Télécom. Actuellement, tous les satellites de la deuxième série sont dans le ciel (2A, 2B, 2C et 2D, ce dernier ayant été lancé en août 96).
Télétexte:
Système de transmission de données informatiques, principalement du texte, utilisant un codage numérique. En Pal, Sécam, NTSC et Mac, certaines lignes vidéo hors image utile (non visibles à l'écran), proches des signaux de synchronisation, permettent de transporter ces données. La restitution de ces pages d'informations ou de sous-titrage ne peut se faire qu'à l'aide d'un décodeur spécial, dit décodeur Télétexte. Le standard européen a pour nom Ceefax. Ce décodeur peut être inclus dans le téléviseur ou le magnétoscope. L'accès aux informations est gratuit. En D2 Mac, le décodage du télétexte s'effectue directement par le décodeur D2 Mac. En numérique comme en analogique, normalement, les signaux continuent d'être transmis, les récepteurs étant transparents.
Température de bruit:
Elle permet principalement d'évaluer la performance des convertisseurs. En bande C, cette valeur est exprimée en Kelvin. Un convertisseur efficace ne doit pas avoir une température supérieure à 30 K. En bande KU, elle s’exprime en dB. Un bon convertisseur possède une température inférieure à 1 dB.
Terminal:
En télévision, c'est le nom aujourd'hui utilisé pour désigner en diffusion numérique un récepteur-décodeur satellite grand public.
Thor:
Satellites, au nombre de trois, exploités par la Norvège pour toute la Scandinavie.
THX:
Le THX est une certification de restitution sonore de haute qualité, basée sur une série de normes et de recommandations techniques. Elle concerne la production de films, mais labélise également le matériel d'écoute vendu et utilisé par le grand public (amplificateurs, enceintes, décodeurs Dolby…).
Timer:
Transpondeur:
Terme anglais. Voir Répéteur.
Tuner:
Dispositif électronique à caractéristique non linéaire, suivi en général d'un filtre destiné à séparer deux grandeurs préalablement combinées par une modulation. En réception satellite, il permet un accord en fréquence et l'extraction des signaux audio/vidéo véhiculés par une onde porteuse, afin de les restituer via les circuits du téléviseur. Par extension, démodulateur.
Turksat:
Nom des satellites turcs, dont l'exploitant est l'opérateur de télécommunications turc. Turksat 1C, lancé en juillet 96, se trouve à 42° Est.
TVHD:
HDTV en anglais. La Télévision Haute Définition se caractérise par trois signes distinctifs : un format d'image éventuellement plus large que le 4/3, dit 16/9, correspondant au format cinéma 35 mm, plusieurs canaux numériques possibles pour le son, de 4 à 8 suivant les normes, et une définition doublée de l'image, 1250 lignes au lieu des 625 lignes actuelles. La TVHD pourra se réaliser grâce au numérique et à la norme Mpeg 2.
TVRO:
Television Receive Only. Cette abréviation anglaise désigne le matériel nécessaire à la réception de signaux satellites. Par extension, elle qualifie également les foyers qui en sont équipés. Elle s'oppose aux stations d'émission.
UER:
Union européenne de radiodiffusion. European Broadcasting Union (EBU) en anglais. Organisme réunissant les principaux diffuseurs européens, dont le siège est à Genève. Il est chargé de gérer les échanges de programmes de télévision et de radio entre les États d’Europe occidentale. Pour cela, il utilise des liaisons permanentes ou ponctuelles, disponibles sur les satellites (notamment Eutelsat 2-F4) ou en faisceaux hertziens.
UHF:
Abréviation de l'anglais Ultra High Frequencies, utilisée pour désigner la bande de fréquences pour la télévision comprises entre 300 et 3000 MHz. Elles correspondent aux canaux de télévision européens n° 21 à 69.
UIT:
Union internationale des télécommunications. Son siège est à Genève, mais elle dépend de l'ONU. Son rôle est de régler les problèmes de télécommunications sur le plan international et notamment la répartition et l'utilisation des fréquences.
Universel:
Uplink:
VF-VM-VO:
Abréviations de version française, multilingue et originale.
VHF:
Abréviation de l'anglais Very High Frequencies, utilisée pour désigner la bande de fréquences comprises entre 30 et 300 MHz. En Europe, elle concernent les bandes I et III, pour la télévision, et II, pour la FM.
Viaccess:
Mode de cryptage, développé par France Télécom et utilisé entre autres par AB Sat et TPS pour la diffusion numérique. C'est le nom commercial de l'Eurocrypt en numérique.
Vidéocomposite:
Signal électronique véhiculant des données image. Un signal vidéocomposite comprend la luminance (Y), la chrominance (C) et la synchronisation (S).
Videocrypt:
Mode de cryptage utilisé pour la diffusion analogique par les chaînes britanniques du bouquet Sky. Il existe deux versions de ce contrôle d'accès, la 1 et la 2 (cette dernière étant abandonnée), qui sont incompatibles entre elles.
Vidéoprojecteur:
En télévision, ce dispositif permet d'envoyer sur un mur trois faisceaux lumineux rouge-vert-bleu, qui reconstituent les images en couleur. Certains appareils concentrent ces couleurs en un seul faisceau. On peut leur relier un démodulateur satellite, un magnétoscope… Sur certains modèles, l'image est de grande qualité, notamment sur ceux qui utilisent la technologie à cristaux liquides (LCD), mais il doit être situé à une distance précise du mur de projection pour être pleinement efficace.
Viterbi:
Nom tiré de l'inventeur d'une méthode de décodage du code « convolutif » de « précorrection » d'erreurs (débit). Voir FEC.
Y/C: